TITRE ORIGINAL: The Elephant
Synopsis : Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, " le monstre ", doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que " le monstre " est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.
Mon avis : Une splendeur. J'avoue avoir versé quelques larmes devant ce long-métrage d'une beauté aveuglante. Un film sur la tolérance, la difficulté d'être "différent", et qui illustre la cruauté, la bêtise des gens, encore plus horrible que le visage de cet homme. Les interprétations sans failles de Anthony Hopkins et de, sous un ahurissant maquillage, John Hurt, accentuent la face dérangeante de cette merveille. Imbibé de noirceur, de tristesse, la réalisation de Lynch est de grande qualité, le « Noir et Blanc » correspondant logiquement au concept. Bref, un chef-duvre que, jen suis sur, je noublierai pas de sitôt. 10/10